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Syndrome cave supérieur d’origine maligne : circonstances de découverte et manifestations atypiques - 31/01/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2017.10.492 
R. Khemakhem , N. Fahem, S. Cheikh Mhamed, S. Joober, R. Kaddoussi, A. Ben Saad, G. Trigui, M. Bouhoula
 Service de Pneumologie et d’Allergologie, Monastir, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Le syndrome cave supérieur (SCS) est l’expression clinique de l’obstruction de la veine cave supérieure ou des troncs veineux brachiocéphaliques qui la constituent. Les tumeurs malignes médiastino-pulmonaires sont souvent incriminées dans 90 % des cas.

Méthodes

Étude rétrospective incluant 108 patients suivis entre 1990 et 2016 pour un syndrome cave supérieur d’origine tumorale au service de pneumologie au CHU Fattouma-Bourguiba de Monastir.

Résultats

Il s’agissait de 2 femmes et 106 hommes ayant un âge moyen de 60,2 ans. Le tabagisme était noté chez 106 patients avec un nombre moyen de paquée/année (PA) à 50,5 PA. Trente-sept pour cent des patients avaient un carcinome à petite cellule. Le syndrome cave supérieur était asymptomatique chez 6 patients soit dans 5,5 % des cas avec une découverte fortuite. Le mode de révélation le plus fréquent était la présence de signes thoraciques (91,6 % des cas). Des signes extra thoraciques étaient présents dans 68,5 % des cas dont 4,6 % révélateurs du SCS. Les signes fonctionnels liés au SCS étaient l’œdème du visage (45,3 %), la cyanose (3,7 %), le comblement des creux sus claviculaire (31,4 %), la circulation veineuse collatérale (22,2 %), l’augmentation du volume du cou (15,7 %), la turgescence des veines jugulaire (6,4 %) et la dyspnée (6,4 %). Des signes neurologiques étaient présents dans 6,4 % avec des céphalées dans 2,7 % et des vertiges dans 1,8 % des cas. Des signes en rapport avec des métastases étaient présents dans 7,4 % des cas représentants ainsi un mode de découverte de la maladie chez 8 patients parmi 69 patients au stade métastatique (63,8 %). Le SCS était d’installation aiguë dans 94,4 % des cas. La durée d’évolution des symptômes a varié entre 5jours et 1 an avec une durée moyenne de 59,81±54,6jours.

Conclusion

Le syndrome cave supérieur est une urgence médicale d’installation le plus souvent aiguë. Sa prise en charge repose sur le diagnostic étiologique rapide et le traitement adapté.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2017  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 35 - N° S

P. A214-A215 - janvier 2018 Retour au numéro
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